Chronique du vélo


L’histoire du véloLes origines du cycle, ancêtre de la bicyclette, sont fort lointaines, et les premières roues sont représentées sur les bas-reliefs égyptiens et assyriens.En 1790, le comte de Sivrac invente un engin en bois constitué par un siège fixé à 2 roues : c’est le premier « vélo ».Le célifère

 

 

    

 

  • Avec on va plus vite qu’à pied, mais :
  • Il n’y a pas de pédales. Il faut pousser avec les jambes.
  • Il n’est pas confortable car il est en bois.
  • On ne peut pas se diriger, la roue avant ne tourne pas.
(1785-1851) L’allemand, le Baron Karl Drais Von Sauerbronn invente :La Draisienne

 

  • Il y a un guidon, que l’on appelle un dirigeoir ce qui permet de tourner!!!
  • La draisienne est plus confortable que le célifère.
  • Il n’a pas la forme de lion ou de jouet comme le célifère.
  • Il n’y a pas de pédales sur la draisienne, ceux qui veulent avancer sont obligés de pousser avec leurs pieds.
  • La selle de la draisienne n’est pas confortable par rapport à la bicyclette car il n’y a pas de ressorts sous la selle.

 

Il la présente à Paris en 1818. il assure que l’engin « peut rouler sur terrain sec et plat à 4 lieues à l’heure et, en descente, aller plus vite qu’un cheval ventre à terre ».
Mais la « draisienne sera vite oubliée, car elle est trop difficile à manoeuvrer.En 1861, le français Pierre Michaux invente :Le Vélocipède

  • On y a ajouté la « pédivelle » qui va devenir la pédale.
  • Il y a des freins, on peut s’arrêter sans les pieds!
  • Mais, il n’y a toujours pas de vitesses.
  • La selle n’est toujours pas très confortable.
L’engouement général pour le vélocipède contribue à l’amélioration de la technique.
Aux Pays-Bas, la Reine est l’une des premières utilisatrices du vélocipède : c’est ainsi que naît l’appellation de « petite reine ».Dès 1869, des clubs pour les vélocipédistes sont créés et « le vélocipède« , le premier magazine spécialisé, est lancé. Le vocabulaire s’enrichit bientôt d’un nouveau mot : le bicycle.En 1870, James Starley réalise :
le « Grand Bi »

  • Les freins sont pratiques.
  • Il avance plus vite que le vélocipède, grâce à sa roue avant qui est très grande.
  • Mais la selle est mal faite : elle n’est pas du tout confortable.
  • La roue avant est trop grande, il n’est pas facile ni de monter, ni de descendre.

En 1875, l’engin est doté d’une roue avant haute de 1,30 m et d’une roue arrière de 0,30 m de diamètre seulement.

Victor Renard, un parisien, fait mieux encore avec une machine haute de 3 m, d’un poids de 65 kg et pouvant développer 9,50 m à chaque tour de roue. Des courses de grands bis sont organisées ; mais elles doivent être abandonnées en raison des trop nombreux accidents auxquels elles donnent lieu.

Lors de l’Exposition internationale de Paris de 1878, le bicycle mérite la place d’honneur. Quelques mois plus tard, le français Louis Sergent perfectionne une idée avancée dix ans plus tôt par André Guilmet, et invente la chaine.

En 1885, après le déclin du « grand bi », la bicyclette, terme désormais consacré pour un vélocipède à roue arrière motrice, reçoit sa forme actuelle. Des améliorations lui sont apportées : elles portent sur le poids, les pneumatiques, les jantes, les roues, les rayons, les tubes, les freins…

En 1911, le Français Panel, se présente au départ du Tour de France avec une bicyclette équipée d’un dérailleur, mais il ne retient pas l’attention.
C’est seulement dans les années 1930 que le dérailleur, réalisé par le constructeur Lucien Juy, va intéresser les coureurs cyclistes.

Depuis la bicyclette a connu des évolutions considérables, dans le choix et la qualité des matériaux utilisés à sa fabrication, pour arriver de nos jours à plusieurs milliers d’exemplaires vendu par an.

Mais l’histoire du vélo s’arrête en 1888… Le vélo a tout simplement cessé d’évoluer… La forme est restée la même…

Et peu avant la première guerre mondiale, Charles Mochet, un français constructeur de voitures légères et sa femme pensent que le vélo est trop dangereux pour leur fils Georges.

Ils décident alors de construire pour lui un véhicule à pédales léger à 4 roues pour lui permettre de rouler à vélo, sans avoir trop de risque de se faire renverser par une voiture.

Mais ils ne se doutent pas du tout de ce qu’il va en advenir… En fait l’engin se montre très rapide, et le petit Georges Mochet était ravi de pouvoir dépasser ses camarades à vélo.

Peu à peu, grâce au petit Georges Mochet, on s’intéresse à ce véhicule.
La demande grandit même de telle façon que Charles Mochet cesse la production des voitures légères pour se consacrer entièrement aux véhicules à pédales.
Il construit un véhicule à deux sièges pour adultes qu’il nomme la  » Vélocar « .
L’engin est confortable, doté d’un coffre, et d’un léger carénage.
A la fin de la première guerre mondiale, les gens ne sont pas riches, et l’achat d’une voiture automobile est un rêve inaccessible pour bien des français.
A l’inverse, la  » Vélocar  » de Charles Mochet est bon marché. Ce qui favorise grandement sa diffusion.

 

En pratique, les  » vélocar  » sons très rapides…Mais à haute vitesse, elles deviennent instables, particulièrement dans les courbes où elles ont une fâcheuse tendance à se renverser.Charles Mochet essaye de construire un Vélocar à 3 roues, mais sa tendance au renversement dans les virages est pire.En 1930, Mochet construit son premier vélo couché.Tout naturellement, il décide alors de couper en deux une  » vélocar  » à 4 roues, et d’en faire un véhicule à deux roues. Le vélo couché est né…

 


Il créa aussi son premier vélocar à 2 roues, composé de roues de 50 cm de diamètre, d’une longueur de 146 cm et un siège ajustable. Il proposa à Henri Lemoine de participer à des courses cylistes, afin de montrer la supériorité de son vélo sur les vélos classiques. Celui-ci refusa, peut-être par crainte du ridicule.Francis Faure (qui n’avait aucun lien de parenté avec Benoit Fauré) accepta ce défi. Les autres cyclistes se moquèrent de lui au début de la course, mais il les devança rapidement d’une large tête.Le 7 juillet 1933, Francis Faure battit le record de l’heure à vélo en effectuant 45,055 km en 1 heure. Le précédent record était alors de 44,247 km en 1heure, effectué par le champion Oscar Egg, 20 ans plus tôt.

Le 3 février 1934,  une commission de l’Union Cycliste Internationale déclara que ce type de vélo n’était pas acceptable pour les courses, et retira son titre du record de l’heure à Francis Faure.
Ce vélo devait alors être interdit des compétitions de l’UCI.

1978 : premier vélo couché commercial au monde (complètement caréné), le « vélérique« , du belge Erick Abergen.

Les années 80

Le vélo couché européen est presque essentiellement le « HiRacer »…
« Hi » ou « High » comme « haut » et oublions le « racer » car ils n’ont rien de course…

Ils rendent peu peu à les vélos plus beaux, plus fiables, plus confortables mais ce sont des charrues !

La particularité des constructeurs européens est axée sur la fiabilité, l’esthétique ou encore le confort…
Les vélos principalement allemands, hollandais et belges restent lourds, trop lourds.

Les années 90

1995 : l’Hurricane préaugure d’une nouvelle mode….

Le vélo couché commence à se démocratiser doucement et à se faire connaître du grand public grâce à quelques précurseurs, mais surtout grâce des records toujours plus impressionnants de plus de 90 km en 1 heure qui ont été atteints avec des versions modernes de ce type de vélo entièrement caréné.

Le 18 septembre 2009, le canadien Sam whittingham, qui est depuis plusieurs années l’homme le plus rapide au monde, a porté à 133.284 km/h la vitesse lancée entre deux points distants de 200 m, sur plat, sans l’aide d’aucun moteur.

Côté féminin, le même jour, la française Barbara Buatois atteint 121,437 km/h sur Varna Diablo III.

Ils détiennent tous les deux le record de l’heure depuis le 19 juillet 2009.

Ces performances tiennent autant à de bonnes capacités physiques qu’à l’excellent rendement de cette « machine », qui est l’aboutissement de l’évolution naturelle de la bicyclette…